Etat du réseau routier
La Direction des Routes suit l’évolution de
l’état de santé du réseau routier à l’aide de ses services présents sur toutes
les provinces du royaume et au Centre National d’Etudes et de Recherches
Routières qui utilise les moyens et les méthodes appropriés offrant une
évaluation objective de l’état du réseau routier.
Parmi les indicateurs qui donnent une idée
sur l’évolution de l’état des routes, citons l’indicateur de surface (ISU). Cet
indicateur donne quatre niveaux A, B, C et D :
A : Signifie qu’une section
de route est en bon état, cas d’une route neuve ou d’un renforcement.
B : Acceptable.
C : Mauvais.
D : Très mauvais.
Pour donner un aperçu global sur l’état du réseau routier, nous utilisons comme
indicateur le pourcentage des routes à l’état A+B (acceptable à bon).
Le tableau et le graphe ci-après relatent cet indicateur depuis 1992 :

L’état ISU (A+B) du réseau routier a connu deux phases d’évolution :
1990 – 2000 : Phase de progression
évaluée à 1,3 point par an ;
2000 – 2010 : Phase de régression
évaluée à 1,17 point par an.
Cette régression peut s’expliquer par :
La mise en œuvre du
programme de voies express qui est un grand
consommateur de budget et qui
partage les mêmes rubriques que celles de la
maintenance routière, ceci a
affecté sérieusement la maintenance du réseau
routier et notamment les routes
provinciales ;
Les saisons hivernales 2008/2009
et 2009/2010 qui ont connu des chutes de
pluies exceptionnelles causant des
dégâts importants du réseau routier ;
L’agressivité du trafic qui connait une augmentation considérable
pendant les
dix dernières années.
Les résultats de la compagne de mesure de l’ISU de 2018 ont montré que 60,90% du
réseau routier est dans un état bon à moyen d’une amélioration de 7% par
rapport à l’année 2012.
