Les ressources en eau superficielle sur l’ensemble du territoire sont évaluées en année moyenne à 18 milliards de m³, variant selon les années de 5 Milliards de m³ à 50 Milliards de m³.
Répartition inégale dans le temps
Le régime hydrologique de l’ensemble des bassins est caractérisé par une très grande variabilité interannuelle marquée par l’alternance des séquences humides et sèches, intercalées par des années de forte hydraulicité ou de sécheresse sévère. Le bassin de l’Ouergha, à titre d’exemple, l’un des bassins les plus productifs du pays, avec un apport moyen de 2.5 milliard de m³ par an, a enregistré des apports extrêmes variant de 0.1 Milliard de m³ en 1994-1995 à 4.2 Milliard de m³ en 1996-1997. La quasi-totalité des 4.2 Milliard de m³ ont été enregistrés durant les mois de novembre et décembre 1996.
Répartition inégale dans l’espace
La grande disparité régionale des précipitations induit également une grande variabilité spatiale des écoulements d’eau de surface. Ces derniers varient de quelques millions de m³ pour les bassins les plus arides, tels que les bassins Sahariens, du Souss-Massa-Tiznit-Ifni, du Ziz, Rhéris, Guir, Bouâanane et Maïder à des milliards de m³ par an pour les bassins les plus arrosés, tels les bassins du Loukkos, du Tangérois, des Côtiers Méditerranéens et du Sebou. Les bassins du nord (Loukkos, Tangérois et Côtiers méditerranéens) et le Sebou qui couvrent près de 7 % de la superficie du pays disposant de plus de la moitié des ressources en eau.